• Chapitre 2

    ~~CHAP2~~

     

     J'ouvre la porte, et bien sûr il est sur son lit, torse nu. Je m'abstiens de lever les yeux au ciel. Je regarde son torse nu, avec ses trait fin qui entoure ses mucles bien marqués. Je suis sûre qu'il a fait un tour à la salle de sport avant que je vienne. Je continue de le regarder. En faite je le matte ! Faut dire que la nature ne la pas raté ! Je vois qu'il aime beaucoup ça, cela se voit sur son petit sourire pas très bien caché au coin de sa bouche. Je veux rire de toute mes forces. Il croit que je ne matte que lui, alors que ce "sort" est réservé à tout les beaux mecs qui passent devant moi ! Je ne me prive pas de ce plaisir juste parce que je suis en couple !
    Soudain un sentiment que j'éprouve peu souvent s'installe en moi. Je sais parfaitement ce que cela signifie, je ne suis pas bête ni sans cœur, Je ressens des émotions comme tout le monde (même
    si quelques personnes en doute...) Ce sentiment n'est pas nouveau , il apparaît à chaque fois que je suis dans cette situation, et il est chaque fois un peu plus fort. En faite, c'est de la pitié envers l'homme qui se trouve devant moi. A ce moment là, je ne peux même plus me regarder dans un miroir. Parfois quelques larmes coulent de mes yeux, ou parfois, je baisse juste la tête en signe de désolation, en quelque sorte. Mais jamais ce sentiment ne m'a empêché de faire ce qui bien souvent suit !

    Cette fois-ci, je baisse la tête et retiens mes larme, qui tentent de couler. Il se lève et viens me relever la tête en me tenant le menton. Il me regarde, je sens quelques larmes rouler sur mes joues , je ne peux plus les retenir. J'ai trop honte !

    Il ne cherche pas à savoir pourquoi, comme tous les autres. Je voudrais lui
    donner une gifle, mais ma réputation serait réduite à néant.

    Je le regarde, et maintenant, je sait très bien ce qu'il va
    se passer.
    Mais cette fois-çi, ça ne se passera pas comme ça !
    Je l'ai décidé, et rien ne me refuse ! RIEN ! Il m'embrasse et je lui rend son baiser, il fait descendre ses mains le long de ma colonne vertébrale. Une fois arrivé en bas, je tiens ses mains dans les miennes, et
    je lui souffle à l'oreille: "Merci de m'avoir invitée chez toi pour faire les devoirs..."

    Il retire sa tête de mon cou, l'air déçu. Moi, je le regarde, avec un petit sourire pimenté à l'hypocrisie sur mon visage.
    Thomas: De rien.

    dit-il dans un soufflement.
    Mistike: Quelque chose ne va pas?

    En disant cette phrase, je me retiens de rigoler.
    Thomas: Non mon coeur, je suis content que tu sois là.
    Je lui fait un petit sourire de satisfaction. Quand je dit que tout me réussi ce n'est pas pou
    rien Je me dirige vers son lit, et je m'assois dessus.

    Et merde!

    Pour un garçon cela veut dire: "viens-là, toi !"

    Je me dépêche donc de sortir mes affaires. Je le déçois, je le sais. Là, je ne suis pas moi, je ne suis pas la fille qui saute sur le premier mec qui passe, je ne suis pas la fille qui n'épargne personne. Je ne suis pas MOI!
    Mistike: Thomas, je reviens...terrasse (il faut savoir que ce
    n'est pas la première fois que je viens ici.)
    Je part. Bon, je résume tout.
    Je ferme les yeux et je mets les choses au point:
    Comme souvent, un mec m'invite a venir chez lui.
    J'y vais en prenant des affaires, comme toujours.
    Comme tout les autres, il est dans sa chambre, torse nu.
    Jusque là, tout va bien ! Bon, je continue.
    Comme depuis peu de temps, un sentiment emmerdant se tape l'incruste.
    Je ne sais plus quoi faire.
    Alors, je décide de m'arrêter, pour épargner le garçon.
    Mais il est déçu.
    Et pour finir, je me rends compte que ce n'est pas moi !
    Voilà, je pense avoir tout dit. Maintenant il faut que je prennes une décision.
    Je réfléchis deux minutes, mais mon envie de Thomas remonte à la surface. Alors, je
    cours vers sa chambre. Je prends une longue respiration devant sa porte, et je l'ouvre tellement fort qu'elle claque contre le mur. Thomas est là, planté là où je l'ai laissé.
    Je me jette sur lui, je l'emmène vers le lit, je balance mes cahiers par terre.
    Au diable les sentiments!
    Au diable les bonnes manières!
    Là, il n'y a que mon envie irrésistible d'amour!


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